Saturday, June 28, 2008

Luke, aides moi...

...idiote il est trop tard, tu appartiens au sinistre sombre seigneur vetu de noir

Monday, June 23, 2008

D.I.Y

Je sais pas ce qui m'arrive en ce moment, je commence des trucs et je vais même jusqu'à les finir...



Saturday, June 21, 2008

Put ya' Hair up in the Air

J'aime faire danser mes cheveux comme Johnny Greenwood, j'oblige aussi mes amis à le faire, c'est bon pour leurs cheveux...
Car comme dis le proverbe, Je fais ce que je veux, avec mes cheveux.





Creepy Bizzzzz








Friday, June 20, 2008

Le Manifeste du Laziness Crew (...cuz we want You for the Laziness Crew)

L’après face du pathétisme


En tant que membre honoraire et présidente de surcroît de l’illustre Laziness crew, je me devais de le faire évoluer artistiquement.
Alors, tel un rapace de la flemme, quand j’ai observé les symptômes de l’ennui et de la paresse chez mon « au combien » amie Cécile Ma(...)al (m’en voudra t-elle d’oser la nommer ? j’en prends le risque),
J’ai tout de suite sauté sur l’occasion, et lui ai conseillé (plus ou moins violemment) de mettre tout cela sur papier (avec ou sans interlignes ?), dans le seul but évidemment de faire avancer le Laziness crew dans sa lourde mais importante tâche qui est de rendre au monde la paresse qu’il mérite.

….mais mon dieu (hmm ?), que m’arrive t’il ? Il semblerait qu’après cette pompeuse introduction, j’en viens moi aussi a m’ennuyer…la passionnante activité pour laquelle je suis en plus rémunérée ne semble plus pouvoir combler ce vide qui m’habite… je m‘évapore peu à peu dans les limbes de mon imagination, j’élabore des plans plus ou moins cocasses dans le but de faire mien cet homme qui semble ne pas me voir…, je fume ma 487ème cigarette de la journée, je tournicote mes cheveux jusqu'à en avoir des cloques aux doigts… je me laisse passivement draguer par ce musicien nationalement célèbre (oui jme la pète et alors ? mais si je ne le fais pas, qui donc le fera à ma place ? hein ? je vous le demande ? bon en même temps y a pas trop de quoi, c’est pas Franck Mickael non plus ce mec)… j’en viens même à oublier pourquoi j’avais pris ma plume virtuelle, j’en reviens donc à mon but initial, à savoir la préface du futur roman culte de toute une génération de glandeurs comme vous et moi !
C’est donc avec sollicitude que je vous ordonne de profiter de l’esprit et du talent de ma dite amie, qui avec cette œuvre établira, en quelque sorte et bien malgré elle, un hymne a la paresse et du même coup le Manifeste du Laziness Crew.



[Ci-après, veuillez trouver le formulaire à remplir pour devenir membre du Laziness crew]


En ce jour d'ennui mortel, ma tête se vide petit à petit, mon cerveau s'échappe lentement par mes oreilles. Je ne suis plus qu'une enveloppe, une enveloppe qui s'emmerde!!
Ma dose matinale d’inepties télévisées avalées je me retrouve face à un choix cornélien : faire ou ne pas faire. Car, après tout, l’ennui est une question de volonté et une pratique qui peut se révéler difficile à tenir sur long terme. En y réfléchissant très peu je pourrai faire une foule de choses, que je m’étais d’ailleurs promis de commencer dès que j’en aurai l’occasion. L’occasion est là, il fait beau, ce qui ne gâche rien et me voilà scotchée dans le canapé, dans une cabane en couverture à attendre les dernières nouvelles de la love story naissante de mon coach littéraire. Seulement voilà, ironie du sort ou esprit de contradiction inconscient, mon esprit est focalisé sur les seules activités inaccessibles qui ne s’offrent pas à moi : voir mon homme, le marin de la montagne ou fumer pour profiter pleinement de mon état d’ennui. Après une bonne heure de réflexion, l’impossibilité de ces options étant minutieusement vérifiée et établie, il me faut maintenant, une fois de plus, prendre une décision. Ne faisant rien il semble difficile de poursuivre le récit de ma journée. Mon coach me conseille de parler de moi, mais bon « C’est pas de ma faute je suis une fille taciturne » et puis c’est intimidant de parler de soi à une feuille virtuelle qui ne me connaît même pas. Donc, suivant les judicieuses recommandations d’un coach subalterne, voici un chapitre à l’usage des feignants professionnels ou « Comment glander dans les règles de l’art ».
Règle n°1 : Prendre son temps, la précipitation est source de stress et de décisions inappropriées. Vous risquez de cesser de vous ennuyer sans vous en rendre compte.
Règle n°2 : Evaluer méticuleusement les différentes options s’offrant à vous. Prendre un air hagard pour crédibiliser votre état de réflexion.
Règle n°3 : Rejeter en bloc toutes les possibilités précédemment examinées. Attention tout l’art du parfait feignant réside dans la logique implacable avec laquelle il refuse toute activité, même plaisante, nécessitant un quelconque effort. Un bon exemple vaut mieux qu’un long discours, donc : « Je ne vais pas aller au ciné alors qu’il fait beau », mais aussi « Pourquoi faudrait-il toujours profiter du soleil ? Ça fait transpirer et ça donne le cancer.»
Règle n°4 : Penser à tout ce que vous ne pouvez pas faire : jouer avec vos amis qui sont en vacances, faire sauvagement l’amour avec votre darling qui est à l’autre bout de la France (ou ce mec à votre boulot qui vous rend folle depuis quelques jours), ou encore rencontrer le pape, créer votre propre marque de bijoux pour poissons rouges et tant d’autres… Votre imagination ne doit avoir pour seule limite que votre incapacité à réaliser les actions envisagées.
Règle n°5 : Se persuader, et quand je dit persuader je veux dire vous convaincre entièrement, jusqu’au fin fond de vos molécules, que seules les activités définies plus haut pourrait vous sortir de cet état d’ennui envahissant.
Règle n°6 : Se consacrer pleinement à des occupations impliquant une grande passivité de votre part, la télé fait tout à fait l’affaire, mais attention à ne pas trop choisir vos programmes, vous risqueriez de vous laisser distraire. Vous pouvez également vous laisser aller à zoner sur Internet puisque seuls les membres supérieurs sont sollicités. Il est primordial de réduire votre activité physique au maximum, la meilleure méthode restant le squat de canapé. Pour les déplacements inévitables, adopter une démarche nonchalante. Si vous avez l’impression de flotter dans l’air tel un ectoplasme moyen, c’est que vous êtes en bonne voie. Bientôt, vous serez l’incarnation même de l’ennui.
Voilà, je pense que vous avez tous les atouts en main pour vous ennuyer sans fausse note. Prenez garde cependant à bien rester dans l’esprit de ces quelques règles si vous ne voulez pas sombrer dans la distraction fatale. Un grand nombre des humains peuplant ce monde acquièrent une maîtrise quasi innée de l’art de la glandouille, pour tous les autres, pris dans les filets d’une société surexcitée, il me semble, en tant que psychologue diplômée d’état, nécessaire de se livrer à l’exercice défini par ces quelques règles, dans un but thérapeutique que l’on peut résumer par cette simple phrase « Point trop n’en faut. ».